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2 E.S. Valentinoises en Argentine

Nous avons décidé de créer ce blog pour que vous puissiez nous suivre tout au long de notre aventure en Argentine. Nous allons effectuer notre stage de dernière année de formation d'éducatrice spécialisée à Cordobà. Dans le cadre de ce stage, nous allons expérimenter le travail communautaire au sein d'un quartier défavorisé appelé : Villa Vaquita. Nous espérons aussi pouvoir voyager à travers le pays, et vous faire partager nos rencontres et les lieux que nous aurons découverts. Bonne visite sur notre Blog! Hemos decidido crear este blog para que usted puede seguirnos a lo largo de nuestra aventura en Argentina. Vamos a efectuar nuestra practica del ultimo ano de nuestra formacion de educadora especialisada en Cordobà. En el caso de este practica, vamos a experimentar el trabajo comunotario en un bario desfavorecido llamada : Villa Vaquita. Esperamos tambien viajar a traves el pais y compartir con usted las encontradas y los lugares que vamos a descuvrir. Buena visita en nuestro Blog!!!

Le stage à Villa Vaquita - La practica en Villa Vaquita

Le stage à Villa Vaquita - La practica en Villa Vaquita

Le quartier :

La Villa Vaquita existe à Cordoba depuis plus de 40 ans. C’est un quartier où se sont établies des familles n’ayant pas les moyens financiers d’accéder à des logements dans la ville. Ils ont alors construit leurs maisons sans autorisation avec du matériel de récupération sur des terrains abandonnés par l’état ou par les propriétaires. Avec le temps certains ont ensuite pu construire leurs maisons avec des matériaux de construction, cependant l’environnement reste très précaire. Il s’agit d’un « bidonville » comme nous le nommerions en France.

Au départ quelques familles s’y établissent puis avec les années et à la suite de différents changements politiques et crises économiques qui se succèdent de nouvelles familles arrivent ce qui le développe considérablement. Cependant, en 2007, une loi interdit l’occupation de ces terrains. Les habitants sont alors chassés de leur maison par les autorités qui utilisent la violence, des promesses d’offre de logement ou de paiement de compensations irréels ou bien en montant les habitants les uns contre les autres et incitant ainsi un plus grand sentiment d’insécurité et de violence intercommunautaire. Le quartier se voit alors largement diminuer en superficie mais certains des habitants vivant sur ce lieu depuis plus de 35 ans et n’ayant pas d’autre endroit où aller (ne croyant pas aux promesses des autorités) décident d’y rester.

Les hommes du quartier pour la plupart travaillent au black : sans aucune « sécurité de l’emploi ». Ils effectuent des petites tâches ponctuelles comme par exemple enlever les meubles et les poubelles jetés dans les quartiers plus riche pour les trier, les réparer ou les modifier afin de les vendre ou de les récupérer pour leur foyer. Les plus chanceux qui peuvent attester d’une expérience professionnelle dans ce milieu deviennent maçons ou ouvriers. Malgré la loi qui l’interdit, ils sollicitent très souvent leurs enfants afin qu’ils les aident à charger leurs chariots, aller chercher des objets difficiles d’accès ou comme main d’œuvre dans les chantiers.

Les femmes quant à elles sont soumises à des violences physiques de la part de leurs maris qui dans ce contexte très précaires boivent ou se droguent régulièrement. Elles n’ont pas accès à des moyens de contraceptions et l’avortement étant illégal (toujours aujourd’hui) elles ont de nombreux enfants. Tout cela les plonge dans une dépendance extrême à leurs maris et sortir de cette situation paraît impossible.

C’est dans ce contexte et aux vue de ces difficultés qu’en 2005, un collectif d’étudiants (environs 30) soutenue par l’université publique organise un projet pour une durée d’un an ayant pour objectif de mettre en place un soutien scolaire pour les enfants et les adolescents. Le constat préalable étant que les enfants et les jeunes ne vont pas régulièrement à l’école et n’y voient pas d’intérêt au vue des difficultés familiales diverses et majeures. En effet, dans ce quartier, la majeure partie des habitants (adultes et enfants) sont illettrés et les familles très nombreuses (15 personnes dans une même petite maison) ne permettent pas un environnement adéquat à la réalisation des études.

A la fin de cette année de soutien, quelques étudiants et habitants du quartier souhaitent continuer le projet de manière volontaire et désormais sans soutien institutionnel. Le projet s’ouvre alors également à toutes les personnes extérieures souhaitant s’y investir. Une habitante très engagée dans la vie de son quartier propose alors comme lieu de rencontre sa maison. Ils réfléchissent ainsi ensemble aux besoins du quartier et à la manière dont ils pourraient tenter d’y répondre comme mettre en place plus de réunions afin d’améliorer la situation de la villa au niveau social et matériel.

De plus, ils souhaitent expliquer aux habitants l’intérêt de s’inscrire dans un projet politique afin d’avoir plus d’influence pour faire évoluer les situations tant individuelles que collectives. Ils décident alors ensemble d’un accord : ne rien imposer aux « voisins », tenter de faire un état des lieux des besoins de manière collective, mettre en place un projet qui s’adresserai également aux adultes pour leur permettre de diminuer l’illettrisme ou de terminer leurs études. Dans le but de proposer de réels espaces d'expression pour chacun, ils prennent la décision de créer deux groupes distincts : un pour les hommes un pour les femmes afin que ces dernières puissent s'exprimer plus librement sur ce qui leur fait peur et les problèmes qu'elles rencontrent. Ils souhaitent également créer des groupes différenciés en fonction des âges des enfants pour être au plus proche de leurs besoins.

Le travail avec les hommes parait encore aujourd’hui difficile malgré la présence de certains aux réunions. Par contre, un projet d’activités manuelles a était mis en place et appréciés par les femmes. Il leur permet de fabriquer des objets par le biais d’atelier de couture ou de céramiques par exemple. Objets qu’elles ont ensuite pu vendre.

Peu à peu et au vu de la pérennité du projet, un lieu appelé « salon » est construit par l’ensemble des familles au centre du quartier. Malgré sa confection précaire (avec des objets de récupération) il devient le lieu de rencontres et d’activités pour chacun des habitants volontaires de manière ponctuelle ou plus assidue. Depuis 2010 le salon toujours au même lieu a été construit avec des matériaux de construction. Il est avec le temps aménagé (fenêtres, portes, toilettes) et peint. Le fait que tous les habitants participent à sa construction est également une stratégie afin de stimuler la solidarité au même titre que les réunions qui s’adressent à tous. Cependant, le mobilier qui y est emmené disparaît régulièrement. Aujourd’hui il y a peu de meubles, les machines à coudre très vieilles ne fonctionnent plus et le salon était, lors de notre première visite, squatté par certains jeunes du quartier qui y ont installé leurs matelas du fait des vacances d'été durant lesquelles il n'y a pas eu d'activités.

De plus, au vue de l’exclusion massive de ces personnes dans la société : discrimination du fait de la pauvreté, de la manière de se vêtir ou de parler, préjugés divulgués principalement par les médias (ce sont des criminels, des voleurs, des drogués…) et arrestations abusives de la police lorsqu’ils sortent du quartier pour se rendre dans la ville, la socialisation des jeunes est très compliquée. La violence et la drogue semblent être leur seul avenir. C’est à la suite de ce constat et pour leur permettre une ouverture sur l’extérieur et la possibilité d’entrevoir d'autres portes de sorties que sont organisées des rencontres avec d’autres quartier semblables de Cordoba. Puis cela est étendu à l’ensemble des habitants. L’idée étant : « qu’il est plus facile de combattre des difficultés lorsque nous ne sommes pas les seuls à les vivre ». Cependant après quelques années d’existence, ces fêtes inter-quartier ont pris fin au vues des divergences d’opinions politiques créant des tensions difficilement surmontables.

La Vaquita s’inscrit alors principalement dans un mouvement politique appelé « Movimiento Evita ». D'autre part, la politique des KICHNER à ce moment-là à la présidence du pays donne le sentiment aux habitants du quartier d'être enfin soutenue par les autorités gouvernementales qui mettent en place :

  1. la distribution de la « Copa de Leche » une fois par semaine environs (bol de lait pour les enfants),
  2. de ration alimentaires (riz, farine, sucre,…) une fois par mois pour chacune des familles en fonction de leur nombre,
  3. la distribution de matériel scolaire (crayons, stylos, cahier et uniforme) une fois par an à la rentrée.
  4. Enfin est mis en place pour l’ensemble de la population Argentine la « Paritarias » : l’augmentation annuelle des salaires en fonction de l’inflation au niveau national.

En 2011, le nombre de volontaires venants de l’extérieur du quartier chutes considérablement, passant d’une trentaine de personnes à 4. Ceci étant dû principalement à l’évolution des parcours de vie de chacun d’entre eux (certains travaillent, d’autre déménagent, d’autres encore sont investis à un plus haut niveau dans la lutte contre ces problématiques...). Aujourd’hui la situation n’a pas beaucoup évoluée à ce niveau-là, une personne y est très investie et une autre tente d’allier sont travail dans le quartier a son investissement plus large dans la lutte contre les difficultés de l’ensemble des quartiers de Cordoba. Un noyau de 3 ou 4 voisins sont très mobilisés ce qui permet d’animer le quartier et de faire évoluer les situations individuelles peu à peu.

La villa :

La Villa Vaquita existe en Cordoba desde mas de 40 anos. Es una villa donde se establecieron familias que no tenian los dineros para tener un alquilo en la ciudad. Por eso han construido sus casas sin autorisaciones con material de recuperacion sobre tierras abandonadas por el estado o duenos. Con el tiempo algunos han podido construir sus casas con material de construccion, sin embargo el medio ambiente se queda muy precario.

Al principio agunas familias se establecieron y con los anos y despues de los diferentes cambios politicos y crisis econimicas que se suceden nuevas familias llegan lo que lo desarrolla considerablamente. Sin embargo, en 2007 una ley prohibe la ocupacion de estas tierras. Los habitantes estan cazado de sus casas por las autoridades quien utilisan la violencia, promesas de ofertas de alojamiento o de pago de compensacion irreal o subir los habitantes los unos contra los otros y fomentan a tener un mas grande sentimiento de inseguridad y de violencia inter comunitaria. La villa se ve en este momenta largamente disminuar en superficia pero algunos de los habitantes que viven en este lugar desde mas de 35 anos y que no tienen otro lugar para ir (sin créer en las promesas de las autoridades) decidieron de quedarse aca.

Los hombres de villa, por la mayoridad trabajan al negro : sin ninguna seguridad de empleo. Realizan tareas pequenas ponctual como por ejemplo : eliminar los muebles y las basuras arrojadas en los barrios mas ricos para ordenarlos y reparar o modificarlos para venderlos o recuperar a sus hogares. Los mas afortunados que pueden demostrar de una experiencia profesional en este sector se vuelven albaniles o peones. A pesar de la ley que prohibelo, solicitan muchas veces sus ninos para que les ayudan a cargar los careros, ir a buscar objetos dificil de aceso o mano de ovra en los sitios.

Las mujeres, por ellas estan sumeda a las violencias fisicas de sus maridos quien en este contexto precario toman alcool y drogas regularmente. No tienen aceso a la anticoncepcion y el aborto esta ilégal (todavia hoy) tienen muchos ninos. Todo esto le sumerge en una dependencia extrema a sus maridos y salir de esta situacion parece imposible.

Es este contexto y con las dificultades en 2005 un colectivo de estudiantes (cercado de 30 personnas) apoyado por la universidad publica organisan un proyecto para una duracion de un ano con el objetivo de hacer un apoyo escolar por los ninos y los adolescentes. El descubrimiento es que los ninos y los jovenes no van a la escuela regularmente y no tienen ganas de irse porque tienen varias y importantes dificultadas en su familia. En efecto, en esta villa, la mayoridad de los habitantes (adultos y ninos) estan analfabeto y las familias son numerosas (15 personas en la misma casa pequena) eso no los permiten un medio ambiente favorable a los estudios.

Al fin de este ano de apoyo, algunos estudiantes y habitantes de la villa desean continuar el proyecto volutariamente y sin apoyo institucional. El proyecto se abre egalmente a todas las personas exterioras que quieren investirse. Una vecina muy preocupada por la vida en su villa propone su casa como lugar de encuentra. Pensan juntos a los necesidades de la villa y a como podrian responderle como por ejemplo organisar mas de reuniones para merojar la situacion en la villa al nivel social y material.

Ademas, quieren explicar a los habitantes el intere de inscrirse en un proyecto politico para tener mas influencia para hacer evoluar las situaciones individuales y colectivas. Deciden juntos de un acuerdo : no imponer nada a los vecinos, intentar de hacer un estado de lugar de los nesecidades collectivas, organisar un proyecto en direccion tambien a los adultos para permitirlos de disminuir el analfabetismo o terminar sus estudios. Con el objectivo proponer real lugares de expresion para todos, toman la decision de crear dos grupos separados : uno por los hombres y un otro por las mujeres para que estas ultimas puedan decir con mas libertad sobre lo que lo hace miedo y los problemos que encontran. Querian igualmente crear grupos distinctos segund el edad de los ninos para estar al mas cercado de sus necesidades.

El trabajo con los hombres se parece todavia hoy dificil a pesar de la presencia de algunos a los reuniones. Pero un proyecto de actividades manuales ha hido organisado y apreciado para las mujeres. Eso los permiten de hacer objetos en taller de costura y ceramica por ejemplo. Objectos que han podido vender despues.

Poco à poco y con la perenidad del proyecto, un lugar llamado « salon » esta construido para todas las familias al centro de la villa. A pesar de su confecion precaria (con objetos de recuperacion) deviene el lugar de encuentra y actividades para cada uno de los habitantes voluntarios de manera ponctual o asiduo. Desde 2010, el salon siempre en el mismo lugar ha hido construido con materiales de construccion. Con el tiempo ha hido desarollado (ventanas, puertas y banos) y pintado. Que todos los habitantes participan a su construccion esta tambien una estrategia para stimular la solidaridad al mismo titulo que los reuniones en direccion de todos. Sin embargo, los muebles desaparecen regularmente. Hoy, hay poco de muebles, las maquinas de costura muy viejas no funcionan mas y el salon estaba ocupado durante nuestra primiera visita occupada por algunes jovenes de la villa quien han instalado sus colchones por que estaba las vaccaciones de verano durante aquellas no hay actividades.

Ademas, con la exclusion masiva de estas personas por la sociedad : discriminaciones porque estan pobresos, sus maniera de vestirse o de hablar, prejuicios revalados principalmente por los medios de communicacion (son criminales, robadores, adictos…) detenciones abusivas de la policia cuando salen de la villa para ir en la ciudad, la socialisation de los jovenes esta muy complicada. La violencia y la droga parecen estar el unico futuro. Es despues de este descubrimiento y para permitirles a una abierta sobre el exterior y la posibilidad de vislumbre otras puertas de salida que esta organizado encuentras con otras villas de Cordoba. Despues eso esta expendido a todos los habitantes. La idea es : « que esta mas facil de luchar las dificultades cuando no somos los unicos a vivir les. ». Sin embargo despues algunos anos de existencia, estas ferias inter villas han terminado por ideas politicas diferentes que crean tensiones dificilmente superables.

La Vaquita se registra principalmente en movimiento politico y llamado « movimiento evita ». de otra parte, la politica de Kichner en este momento a la presidencia del pais da el sentimiento a los habitantes de la villa de estar finalmente apoyado por las autoridades gubernamentales que rganizan :

1. Distribucion de la « copa de leche » una vez por semana mas o menos, por los ninos

2. Raciones de alimentos (arroz, harina, azucar,….) un avez por meses para cada una de las familias segun su tamano

3. Distribucion de material escolar (la piz, la pizera, cuaderno, uniformes) un avez por ano .

4. Por fin, esta organizado por toda la populacion de Argentina la « paritarias » : aumentacion anual de los salarios en funcion de la inflacion al nivel nacional.

En 2011, el numeroso de los voluntarios que vienen del exterior de la villa se disminue considerablemente, pasa de 30 personas hasta 4. Eso puede explicado principlamente por la evolucion de la vidad de cada uno de ellos (algunos trabajan, otros viven en otra ciudaad, otros son invistidos aun mas gran nivel de lucha contra estos problemos). Hoy la situacion no ha evoluado mucho a este nivel, una persona esta muy investida y una otra intente de mezclar su trabajo en la villa a su inversion mas larga en la lucha contra las dificultades de todas las villas de Cordoba. Tres o cuatro vecinos son muy mobilisados lo que permite de animar la villa y de hacer evoluar las situaciones indivuduales poco a poco.

Le stage à Villa Vaquita - La practica en Villa Vaquita
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S
ouch... c'est rude...
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